Photo archives
|
L’œuvre de stabilité doit se poursuivre et ne saurait être brusquement interrompue « sans préavis », selon le premier mandataire de la nation haïtienne. A son avis, un brusque départ de cette mission de paix ne laisserait qu’une tâche imparfaite, inachevée. Malgré les scandales à répétition soulevés par des soldats de la mission onusienne en Haïti, Martely croit que son retrait serait mal venu à l’heure actuelle. « L’arbre ne doit pas cacher la forêt », soutient-il.
Mais au delà la quête de stabilité, le chef de l’État croit que certains problèmes sociaux ne peuvent plus attendre. Car, dit-il, « ventre affamé n’a point d’oreilles ».
« Je crois que tant qu’il y a des hommes et des femmes de bonne volonté, l’espoir existe », a scandé le 56e président haïtien qui invite les pays dits amis d’Haïti à aider non seulement à la reconstruction du pays mais aussi à celle de ses fils et filles.
Michel Martelly qui a plusieurs fois soulevé les applaudissements de l’assistance a plaidé en faveur du respect de la souveraineté des pays du Sud. Il a salué au passage le Sud-Soudan en transmettant toutes les félicitations de la première République nègre au dernier ne des pays africains qui a proclamé son indépendance le 19 juillet dernier pour ainsi devenir le 193e membre de l’ONU.
Tweet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentez