24 septembre 2011

Michel Martelly défend la Minustah à la tribune de l’ONU

Photo archives
Le président de la République d’Haïti Michel Martelly a pris la parole vendredi 23 septembre dans l’après-midi à la 66e assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Le président s’est une nouvelle fois prononcé contre le départ ou une réduction de l’effectif des casques de bleu présents en Haïti depuis 7 ans.

L’œuvre de stabilité doit se poursuivre et ne saurait être brusquement interrompue « sans préavis », selon le premier mandataire de la nation haïtienne. A son avis, un brusque départ de cette mission de paix ne laisserait qu’une tâche imparfaite, inachevée. Malgré les scandales à répétition soulevés par des soldats de la mission onusienne en Haïti, Martely croit que son retrait serait mal venu à l’heure actuelle. « L’arbre ne doit pas cacher la forêt », soutient-il.

Mais au delà la quête de stabilité, le chef de l’État croit que certains problèmes sociaux ne peuvent plus attendre. Car, dit-il, « ventre affamé n’a point d’oreilles ».

« Je crois que tant qu’il y a des hommes et des femmes de bonne volonté, l’espoir existe », a scandé le 56e président haïtien qui invite les pays dits amis d’Haïti à aider non seulement à la reconstruction du pays mais aussi à celle de ses fils et filles.
Michel Martelly qui a plusieurs fois soulevé les applaudissements de l’assistance a plaidé en faveur du respect de la souveraineté des pays du Sud. Il a salué au passage le Sud-Soudan en transmettant toutes les félicitations de la première République nègre au dernier ne des pays africains qui a proclamé son indépendance le 19 juillet dernier pour ainsi devenir le 193e membre de l’ONU.
  

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