Selon la constitution haïtienne de 1987, en son article 159, c’est le premier ministre qui doit « faire exécuter les lois, en cas d’absence, d’empêchement temporaire du président de la République ».
Mais le premier ministre Garry Conille est démissionnaire depuis le 24 février dernier et le premier ministre désigné, Laurent Lamothe (actuel ministre des affaires étrangères) n’a franchi qu’une des 4 étapes de sa ratification au parlement en bénéficiant la semaine dernière d’un vote en faveur de son choix au sénat.
Contacté par AlterPresse ce 18 avril, le premier ministre démissionnaire se garde de dire si tout se fera comme le prescrit la constitution tout en invitant à attendre de préférence sa prochaine communication.
De son coté, le bureau de communication de la présidence dit attendre « un dernier rapport médical » sur l’état de santé du chef de l’État, qui souffre d’une embolie pulmonaire.
Celle-ci consiste en la formation d’un caillot ambulant dans le sang qui va obstruer un embranchement artériel servant à irriguer le poumon.
Cette complication arrive environ 10 jours après une intervention chirurgicale subie par le président Martelly à l’épaule droite en Floride (Sud des États-Unis d’Amérique) le 5 avril dernier.
Il avait également été opéré entre les mois d’octobre et de novembre à l’épaule gauche.
Aucune date n’est encore communiquée pour le retour du président au pays.
[AlterPresse]
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