Le nombre de malades du choléra en Haïti durant l'année 2011 atteindra 75 000 en Décembre prochain, a averti vendredi l'ONU

Le nombre de malades du choléra en Haïti durant l'année 2011 atteindra 75 000 en Décembre prochain, a averti vendredi l'Organisation des Nations Unies (ONU), qui a signalé, toutefois, une diminution des cas le mois dernier.
En cas d'augmentation, comme prévu, ce nombre dépassera les 2 millions d'infections depuis Octobre 2010, lorsque l'épidémie a commencé à se répandre.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, le nombre de patients a diminué de moitié en août, avant (plus de 40 000 signalés en Juillet), mais la saison des pluies, dit-il, peut changer cela.
La maladie a causé plus de six mille 500 décès, cependant, jusqu'à présent, il n'y a eu aucune campagne de vaccination, malgré les engagements internationaux et les annonces faites par le ministère de la Santé.
Bien que les médecins qui travaillent ici depuis des mois plusieurs nationalités, l'essentiel de l'aide est sur une équipe de près de 900 médecins cubains, que de se plonger dans des domaines complexes du pays.
Selon les recherches menées par les Centres U. S. for Disease Control and Prevention, l'épidémie a été importée par le personnel d'une base népalais de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Une autre étude plus tôt cette année par un chercheur français a également conclu que l'origine du choléra est due à la présence des Casques bleus népalais qui aurait déféqué dans le voisinage du fleuve Artibonite.
Ce canal, un affluent important d'Haïti, est utilisé par des milliers de personnes pour se laver, boire, la pêche ou la natation.
Seulement 2% des plus de neuf millions de personnes en Haïti ont accès à l'eau potable, alors que la plupart de la population utilisent des latrines à fosse ou de s'acquitter de leurs besoins physiologiques dans des endroits exposés tels que les rivières ou les habitations proche
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