2 décembre 2011

Martelly au sommet de la CELAC

cliquez pour agrandir La meilleure coopération pour Haïti, c'est donc le Venezuela, a laissé comprendre le chef de l'Etat. Michel Martelly ne veut rien rater. 33 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Amérique latine et de la Caraïbe se réuniront, en un seul lieu- Caracas-les 2 et 3 décembre pour discuter des problèmes de la région. Un espace idéal pour le président haïtien de vendre une autre image de son pays et pour renforcer la coopération avec ces autorités. 

« ... Maintenant la coopération vénézuélienne est le numéro un. C'est elle qui donne à Haïti le plus de dons, d'aides... », a lancé Michel Martelly au salon diplomatique de l'aéroport international Toussaint Louverture. « Dans le but de bien négocier, nous partons avec des sénateurs de la République qui représentent la commission des Affaires étrangères... dont le sénateur Jocelerme Privert, qui connaît très bien le dossier de Petrocaribe. On part avec quelques ministres ayant rapport avec les différents secteurs de coopération », a-t-il expliqué.

« C'est une coopération à laquelle nous tenons beaucoup », avait confié le chef de l'Etat, en marge de la première journée de la conférence des investisseurs, mardi 29 novembre 2011. Le président avait indiqué que la délégation haïtienne abordera des questions relatives à la qualité du diesel, à la dette contractée dans le programme Petro caribe. Les ministres des Affaires étrangères, Laurent Lamothe, de la Santé, Florence Duperval Guillaume, de l'Education, Réginald Paul, et de la Planification, Jude Hervé Day, font partie de la délégation présidentielle.

La plupart des pays de la Communauté des Etats latino-américains et caribéens (CELAC) connaissent déjà la réalité en Haïti, puisqu'ils ont leurs troupes au sein de la Minustah.Cette rencontre à Caracas entre les 33 pays de l'Amérique latine et de la Caraïbe s'inscrit dans le cadre du suivi du 21e Sommet annuel du Groupe de Rio qui s'était tenu à Playa del Carmen (Mexique) en février 2010 et au cours duquel a été annoncée la création de l'organisation «Communauté des Etats latino-américains et caribéens ». 

Parmi ces 33 pays, 12 font partie de l'Union des nations sud-américaines (l'UNASUR). 18 autres sont de l'alliance pétrolière Petrocaribe, arme économico-politique redoutable du Venezuela. Ils tiendront leur propre sommet en marge de celui de la CELAC. Nous ne savons pas si le chef de l'Etat haïtien y a été invité, ne serait ce qu'à titre d'observateur.

Toutefois, selon un communiqué du bureau de communication de la présidence, le chef de l'Etat est invité par son homologue vénézuélien, Hugo Chavez, à un dîner officiel offert à l'occasion de la célébration du Bicentenaire de l'indépendance de la République bolivarienne. « Le président Martelly croit que les relations entre Haïti et le Venezuela revêtent un caractère particulier en raison notamment des liens historiques particuliers de solidarité qui se sont tissés entre les deux Etats et s'engage donc à les renforcer », a indiqué le communiqué

Le locataire du palais national en profitera pour s'entretenir avec plusieurs grandes personnalités de la CELAC sur la coopération entre Haïti et d'autres pays du Sud. La CELAC est une instance politique multilatérale dont l'objectif principal est de consolider l'intégration et la complémentarité entre les 33 pays de l'Amérique latine et des Caraïbes.

Un calendrier de voyage bien rempli pour Michel Martelly
Le président Martelly a plusieurs invitations à honorer avant la fin de l'année. Le 8 décembre, le chef de l'Etat sera à Trinidad. Le 9 décembre, il sera en Argentine. Cette fois, il a été officiellement invité à assister à l'investiture de la présidente élue, Kristina Kirchner. La dernière fois, Michel Martelly avait dû reporter son sa visite au pays de Maradona, puisque Mme Kirchner ne pouvait pas le recevoir. Elle avait été au chevet de sa belle-fille qui avait perdu son nouveau-né. 

Ensuite, le numéro un de la nation se rendra, du 11 au 15 décembre, en France à l'invitation de son homologue français, Nicolas Sarkozy, qui avait visité Haïti le 17 février 2010 après le tremblement de terre. 

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