De nombreux parlementaires sont favorables à une modification de la CIRH tandis que d'autres estiment qu'il faut créer une structure haïtienne. Ce dossier préoccupe le président du Sénat, Roudolph Joazile et le sénateur Kelly Bastien. Ils déplorent que les 4 dernières semaines aient été consacrées à l'affaire Bellizaire.
Le retard dans la prorogation du mandat de la CIRH préoccupe également la communauté internationale. La porte-parole du ministère canadien de la Coopération internationale, Justin Broekema, a appelé le président Martelly et le premier ministre Conille à "prendre les mesures nécessaires pour résoudre cette question rapidement et de façon efficace".
Le co-président de la CIRH, Bill Clinton serait également inquiet même s'il continue d'encourager les donateurs à honorer leurs engagements. Une responsable de la Fondation William Clinton, Laura Graham, a indiqué à AP que M. Clinton craint que les donateurs ne soient plus présents sans la CIRH ou une plateforme similaire.
Tenant compte de cette situation M. Conille envisagerait plusieurs options dont celle consistant à créer une nouvelle plateforme similaire. Il avait défendu l'utilité de la CIRH lors de la présentation de la politique générale de son gouvernement.
En dépit de l'urgence, le dossier de la CIRH risque d'être relégué au second plan par rapport à la loi de finance. Le gouvernement devra s'assurer de l'appui de la majorité afin d'éviter un échec lors du vote sur le renouvellement du mandat de la CIRH.
LLM / radio Métropole Haïti
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