Après les délégués départementaux, le président de la République Michel Martelly veut maintenant placer des Conseils municipaux. Les maires élus depuis 2006 sont aujourd’hui à la fin de leur mandat et les prochaines élections ne sont pas pour demain, dans ce pays qui tarde encore à avoir un nouveau gouvernement. Certains noms sont déja connus parmi ceux-là que le président Martelly envisage de transformer en maires.
Dans la deuxième ville du pays, le Cap-haïtien un nouveau cartel municipal a failli être instalé ce mardi 11 octobre 2011. Un report de dernière heure s’en est suivi, mais l’on sait déja que le prochain Conseil sera dirigé par un éducateur très connu dans la cité christophienne: M. Wilbrode Béon. Aidé de M. Roosevelt François et de Jean Guy Chèrenfant, le nouveau maire devra prendre les rênes d’une commune dirigée récemment par un zélé lavalassien Michel Saint Croix. Ce maire qui s’est fait remarquer par sa rigueur et ses interventions spectaculaires dans les rues et les marchés de la ville, a gardé un profil bas durant ces derniers jours, même avant que le chef de l’État ne s’évertue à le remplacer.
Dans plusieurs autres villes du pays, des personnalités sont pressenties pour intégrer ces conseils municpaux qui ne seront pas issus des urnes. Des députés avouent avoir discuté avec le président autour du choix des maires et des délégués de ville. “Si la nommination des délégués départementaux concernaient surtout les sénateurs, nous autres députés, nous avons clairement dit au président qu’il doit composer avec nous dans le choix des maires et des délégués de ville”, nous a confié un député membre du groupe des 58 à la Chambre basse.
Les nominations faites jusqu’ici par le président de la République toujours sans un gouvernement fraichement investi ont déjà soulevé des mécontentements au sein de la société haïtienne. Plusieurs juristes questionnent la légalité de ces nominations faites pour la plupart sans l’aval d’un conseil des ministres comme l’exige la Constitution.
Avec la nomination de ces nombreux conseils municipaux à travers les différentes communes de la République, Martelly s’offre un nouvel outil de négociation notamment avec les députés. On retiendra aussi que tout manque d’ouverture du président dans le choix de ces nouveaux maires peut avoir des conséquences sur l’adhésion circonstancielle des parlementaires envers la présidence.
Ces nominations disent aussi que les élections pour les collectivités territoriales et pour un tiers du Sénat vont attendre encore quelque temps...
Dans la deuxième ville du pays, le Cap-haïtien un nouveau cartel municipal a failli être instalé ce mardi 11 octobre 2011. Un report de dernière heure s’en est suivi, mais l’on sait déja que le prochain Conseil sera dirigé par un éducateur très connu dans la cité christophienne: M. Wilbrode Béon. Aidé de M. Roosevelt François et de Jean Guy Chèrenfant, le nouveau maire devra prendre les rênes d’une commune dirigée récemment par un zélé lavalassien Michel Saint Croix. Ce maire qui s’est fait remarquer par sa rigueur et ses interventions spectaculaires dans les rues et les marchés de la ville, a gardé un profil bas durant ces derniers jours, même avant que le chef de l’État ne s’évertue à le remplacer.
Dans plusieurs autres villes du pays, des personnalités sont pressenties pour intégrer ces conseils municpaux qui ne seront pas issus des urnes. Des députés avouent avoir discuté avec le président autour du choix des maires et des délégués de ville. “Si la nommination des délégués départementaux concernaient surtout les sénateurs, nous autres députés, nous avons clairement dit au président qu’il doit composer avec nous dans le choix des maires et des délégués de ville”, nous a confié un député membre du groupe des 58 à la Chambre basse.
Les nominations faites jusqu’ici par le président de la République toujours sans un gouvernement fraichement investi ont déjà soulevé des mécontentements au sein de la société haïtienne. Plusieurs juristes questionnent la légalité de ces nominations faites pour la plupart sans l’aval d’un conseil des ministres comme l’exige la Constitution.
Avec la nomination de ces nombreux conseils municipaux à travers les différentes communes de la République, Martelly s’offre un nouvel outil de négociation notamment avec les députés. On retiendra aussi que tout manque d’ouverture du président dans le choix de ces nouveaux maires peut avoir des conséquences sur l’adhésion circonstancielle des parlementaires envers la présidence.
Ces nominations disent aussi que les élections pour les collectivités territoriales et pour un tiers du Sénat vont attendre encore quelque temps...
LeMatinHaiti
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