« Le Canada craint que la création d'une seconde force de sécurité réduira considérablement les ressources disponibles pour les autres priorités importantes d'Haïti », dont celle de renforcer la Police Nationale d'Haïti (PNH), écrit Babcock.
John Babcock a également précisé que le Canada n'aiderait pas à payer pour une seconde force de sécurité, faisant écho du sentiment de plusieurs diplomates qui ont dit au Président Martelly lors d'une réunionhttp://www.haitilibre.com/article-4110-haiti-securite-martelly-s-entretient-avec-des-diplomates-sur-la-securite-nationale.html qu'ils ne financeront pas la force.
Le Canada, comme les États-Unis, a déclaré qu'il concentrerait son soutien sur la force policière au lieu d'une seconde force de sécurité. La PNH a seulement 8,000 officiers dans un pays de 10 millions d'habitants, et le Canada a longtemps été impliqué à différents niveaux avec cette institution.
Pour sa part, Garry Conille, le Premier Ministre d'Haïti a déclaré qu'il était au courant des préoccupations soulevées par le Canada, mais que le gouvernement avait toujours l'intention de restaurer l'armée, parce que la force existe toujours dans la constitution du pays.
À Cuba le Président Martelly a déclaré aux journalistes que le thème militaire est « très important », mais « ce n'est pas la priorité numéro un », tout en indiquant l'intérêt d'Haïti à renforcer la police et à « travailler sur le plan pour remettre en place les forces armées. »
Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-4203-haiti-securite-le-president-martelly-parle-de-recruter-des-milliers-de-jeunes-policiers.html
http://www.haitilibre.com/article-4184-haiti-flash-dementi-de-la-presidence-sur-la-remobilisation-des-fad-h.html
PI/ HaïtiLibre
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