Il a voulu se montrer rassurant, en affirmant que le CEP prend des dispositions pour apporter les correctifs qui s'imposent au niveau de l'appareil électoral, conformément aux recommandations contenu dans le rapport de la mission des experts de l’Organisation des États Américains (OEA), précisant que les élections sont une activité à responsabilités partagées « Nous n'avons pas le droit au désordre et à l'anarchie. Il nous faut faire preuve de patriotisme, car le monde nous observe [...] Nous devons nous montrer capables de nous élever à la hauteur de nos responsabilités ».
Les deux candidats, Mirlande Manigat et Michel Martelly reprennent donc la campagne en vue du deuxième tour des élections présidentielles en Haït, ils parcourront le pays pour présenter leurs programmes et tenter de convaincre l’électorat d’aller voter pour eux.
Mirlande Manigat promet un gouvernement honnête et humain avec un plan de développement par étape. Elle met l’accent sur la justice sociale, la lutte contre la corruption et la récupération du sentiment de patriotisme. La candidate est en faveur du retrait graduel de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah). La candidate donnera une conférence de presse aujourd’hui et devrait lancer officiellement sa campagne demain.
Pour sa part, Michel Martelly favorise le changement dans la vie des haïtiens afin de répondre aux besoins de base de la population dont 80% vit dans la pauvreté. À son avis « nous devons prêcher par l'exemple Si vous agissez d'une manière transparente et honnête, les gens le verront et seront vos amis » S’il est élu il pense travailler avec la Minustah pour créer une force nationale armée pour assurer la sécurité dans le pays lorsque les soldats de la Paix quitteront le pays. Michel Martelly en compagnie de Wyclef Jean lance sa campagne aujourd’hui au Cap Haïtien.
(1)Article 116 :
Les candidats et leurs partisans doivent observer une attitude correcte dans leur propagande électorale. Ils doivent se garder de toute incitation à la violence et au désordre susceptible de mettre en péril la vie et les biens de la population sous peine de sanctions prévues par le code pénal.
(1)Article 117 :
Durant la campagne électorale, les polémiques ne doivent porter que sur la vie publique des candidats, leurs programmes et leur crédo politique. Il est fait obligation aux candidats et à leurs partisans de faire usage de modération, de bon sens, de droiture et de respect réciproque.
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