Rappelant que la loi permet à l’opposition de déposer des contestations « La loi fixe les règles, et les règles ne demandent pas à un candidat ce qu'il pense du recomptage, du contentieux. La loi stipule aussi que le candidat a accès au centre de tabulation. C'est pareil pour le contentieux [...] une fois les règles du jeu établies par une loi votée par le Parlement, on ne peut pas la modifier...» précisant « On peut toujours faire des propositions et des suggestions, mais tout ce qui est en dehors de la loi et de la Constitution peut empirer le problème [...] s'il y a une solution que l'on trouve sans moi, elle est vouée à l'échec. Faites-moi confiance, les chemins de travers ne mènent nulle part sinon dans des fossés ».
Concernant la date du 7 février, il a rappelé ses propos antérieurs ou il avait dit « si l'on accuse du retard dans le processus électoral, pourquoi ne pas arriver jusqu'au 14 mai pour qu'un président élu transmette le pouvoir à un président élu » faisant allusion, sans le mentionner ouvertement, à la modification controversée de la loi électorale de 2008, qui lui accorde 90 jours supplémentaires, soit jusqu’au 14 mai 2011, correspondant à la durée d’un mandat présidentiel effectif (et non plus en fonction d'une date), conformément à la constitution qui fixe la durée du mandat présidentiel à 5 ans. Prorogation votée, rappelons-le, en mai 2010 à la chambre basse par 56 voix, 3 contre et 3 abstentions et à la chambre haute (Sénat) par 14 voix pour, 0 contre et 2 absentions en raison de la prise de pouvoir du mandat du Président Préval différée de 3 mois...
Visiblement le «maître du jeu» compte utiliser ce « Joker » et jouer les prolongations, si la situation l’exige. Un calendrier flexible, loin d’être partager par les forces de l’opposition et une partie de la population.
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