"Nous ne devons et nous ne voulons pas nous éterniser en Haïti mais nous n’allons pas non plus partir d’une manière irresponsable", a dit le ministre de la défense et chancelier sous Lula, Celso Amorim, lors d’une audition au Sénat.
Au ministère de la défense, une source a confirmé à l’AFP que le plan de retrait graduel des militaires brésiliens serait effectif en 2012.
Pour sa part, l’agence d’Etat Brasil a fait savoir que les 257 soldats quitteraient le territoire haïtien en mars prochain.
Le Brésil contribue avec environ 2.300 casques bleus aux forces de onusiennes sur la sellette en raison notamment de leur implication dans divers scandales dont un viol collectif sur un jeune de 18 ans.
"Tout depend de l’approbation du plan" de retrait à l’ONU, a conclu le ministre Amorim.
L’ONU doit approuver dans quelques jours le plan de retrait de 1.600 militaires et civils de la mission de paix placee sous commandement brésilien a poursuivi Amorim.
Le chef de l’Etat haïtien, Michel Martelly, souhaite recruter au cours du mois d’octobre les premiers 500 soldats d’une nouvelle force militaire, dix-sept ans après la dissolution, en 1994, de l’armée par son predecesseur Jean-Bertrand Aristide, victime trois ans plus tot d’un putsch sanglant.
spp/Radio Kiskeya
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