Les noms changent d’un moment à l’autre. De dix, la liste des premiers
ministrables s’était vraisemblablement réduite à seulement deux noms :
Me Jean Henry Céant et Me Bernard Gousse. Mais dans l’esprit comme dans
les déclarations des parlementaires du groupe majoritaire (GPR, groupe
parlementaire du renouveau), le Premier ministre sortant, Jean Max
Bellerive reste le meilleur choix. Certains vont jusqu’à faire remarquer
que M. Bellerive n’aura même pas à déposer ses pièces au parlement
puisqu’il correspond déjà aux critères constitutionnels. Il ne lui
manquera que la décharge de sa gestion. L’ancien ministre de la Justice et de la sécurité publique, Me Bernard Gousse affronte déjà la désapprobation de plus d’un parlementaires. Plusieurs membres du GPR ont déjà promis de rejeter d’un revers toute désignation éventuelle de Me Gousse. Selon eux « les arrestations abusives et violations de droits humains » qui ont marquées sa gestion ne peuvent avoir cette grande récompense.
Par contre ces mêmes parlementaires félicitent déjà la compétence du chef du gouvernement sortant, Jean Max Bellerive. Ils reprochent au notaire Céant ses dernières prises de position lors des dernières élections où il avait réclamé l’annulation du scrutin présidentiel. « Comment peut-il devenir le Premier-ministre d’un président dont il avait indirectement contesté l’admission au second tour ? » se demandent ces parlementaires, qui ne promettent pas ouvertement de voter contre Me Céant comme ils l’ont fait pour Me Bernard Gousse. Tweet
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