Le Premier ministre désigné, Bernard
Honorat Gousse, dont le choix continue à alimenter la polémique au
Parlement, fera mardi prochain le dépôt de ses pièces au Sénat, a
annoncé jeudi le président de l’assemblée, Rodolphe Joazile, à l’issue
d’un accord avec l’intéressé.
La commission spéciale chargée de l’analyse du dossier avait souhaité que cette formalité soit remplie dès ce vendredi en vue de faire avancer très vite le processus de ratification.
Mais, si ce temps était imparti au candidat, il serait à l’évidence trop court. « Par élégance politique », il a été convenu avec Me Bernard Gousse qu’il remettra ses pièces de préférence mardi, a déclaré le Sénateur Joazile.
Il a rappelé que le Premier ministre désigné est libre d’initier le processus d’examen de sa candidature au Grand Corps ou à la Chambre des Députés.
De son côté, le président de la commission sénatoriale spéciale, Jean William Jeanty, a refusé d’émettre des opinions personnelles sur le profil de l’ancien ministre de la justice du gouvernement de transition (2004-2006) dont la nomination suscite une grande controverse politique et divise les élus dans les deux Chambres.
Le Sénateur des Nippes promet une « analyse technique et objective » du dossier de Me Gousse.
A quelques jours du verdict de l’assemblée, qui pourrait intervenir au milieu de la semaine prochaine, deux groupes de Sénateurs affichent des positions diamétralement opposées sur la ratification du choix du Président Michel Martelly.
Si Michel Clérié se prononce pour un vote favorable au juriste, rejoignant ainsi un groupe qui revendique quatorze Sénateurs, a contrario, son collègue du GPR, Francky Exius, persiste et signe. Le candidat n’a absolument aucune chance de franchir la première étape de la ratification, a-t-il soutenu, affirmant parler au nom de 17 Sénateurs de tendance Lavalas qui continuent d’assimiler à de graves violations des droits humains la ligne dure du régime intérimaire à laquelle s’étaient heurtés des partisans armés de l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide, au lendemain de sa chute en 2004.
Deux semaines après l’échec de Daniel Rouzier et deux mois après son arrivée au pouvoir, le chef de l’Etat a choisi Bernard Gousse, 52 ans, pour former –avec l’aval du Parlement- le premier gouvernement de son mandat placé sous le signe de la « rupture ». spp/Radio Kiskeya
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La commission spéciale chargée de l’analyse du dossier avait souhaité que cette formalité soit remplie dès ce vendredi en vue de faire avancer très vite le processus de ratification.
Mais, si ce temps était imparti au candidat, il serait à l’évidence trop court. « Par élégance politique », il a été convenu avec Me Bernard Gousse qu’il remettra ses pièces de préférence mardi, a déclaré le Sénateur Joazile.
Il a rappelé que le Premier ministre désigné est libre d’initier le processus d’examen de sa candidature au Grand Corps ou à la Chambre des Députés.
De son côté, le président de la commission sénatoriale spéciale, Jean William Jeanty, a refusé d’émettre des opinions personnelles sur le profil de l’ancien ministre de la justice du gouvernement de transition (2004-2006) dont la nomination suscite une grande controverse politique et divise les élus dans les deux Chambres.
Le Sénateur des Nippes promet une « analyse technique et objective » du dossier de Me Gousse.
A quelques jours du verdict de l’assemblée, qui pourrait intervenir au milieu de la semaine prochaine, deux groupes de Sénateurs affichent des positions diamétralement opposées sur la ratification du choix du Président Michel Martelly.
Si Michel Clérié se prononce pour un vote favorable au juriste, rejoignant ainsi un groupe qui revendique quatorze Sénateurs, a contrario, son collègue du GPR, Francky Exius, persiste et signe. Le candidat n’a absolument aucune chance de franchir la première étape de la ratification, a-t-il soutenu, affirmant parler au nom de 17 Sénateurs de tendance Lavalas qui continuent d’assimiler à de graves violations des droits humains la ligne dure du régime intérimaire à laquelle s’étaient heurtés des partisans armés de l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide, au lendemain de sa chute en 2004.
Deux semaines après l’échec de Daniel Rouzier et deux mois après son arrivée au pouvoir, le chef de l’Etat a choisi Bernard Gousse, 52 ans, pour former –avec l’aval du Parlement- le premier gouvernement de son mandat placé sous le signe de la « rupture ». spp/Radio Kiskeya
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